Vivre à Saint Crépin-Ibouvillers
L'église de Saint Crépin-Ibouvillers

Cette commune de 1442 ha a un territoire triangulaire, limité à l'est par l'ancien chemin dit « De la Reine Blanche ».
Saint-Crépin dépendait de la seigneurie de Marivaux dont une fille, Péronnelle de Traynel, dame de Marivaux, a épousé Philippe de l'Isle (Seigneur de l'Isle­Adam). L'église est en forme de croix. Le choeur et le transept sont de la fin du roman et début du gothique (12' et 13' siècles) ; d'autres parties datent du 15' siècle. Une tou­relle hexagonale est accolée au transept nord. Le clocher construit en 1450 domine le pays. D'une lourdeur remarquable, il a pour base une tour octogo­nale décorée d'ornements et de moulures de l'époque Renaissance et il est couronné par une lanterne garnie de colonnettes. Ce clocher Renaissance, unique en France, a été cons­truit (d'après la tradition) par des architectes anglais à la fin de la guerre de 100 ans. Sur un pilier intérieur du clocher, on peut lire : «le 21 jour de juin mil 450 fut assise la première pierre de ce dit pilier, par Fre Philippe de Lisle ». Les voûtes de la nef datent du 16` siècle. Les collatéraux sont plus modernes (1850). Dans le transept sous la cloche, une dalle recouvre les restes de jean de l'Isle, arrière petit fils de Philippe de l'Isle, Maître d'Hôtel du Cardinal de Bourbon, enterré entre ses deux épouses. A l'entrée du choeur, les statues de Saint-Crépin et Saint-Crépinien, patrons de la paroisse, sont habillées en costumes du règne de Louis XI. Pour bien montrer qu'ils sont patrons des cordonniers, l'un porte une chaussure et l'autre un marteau. Dans le transept nord (1470 environ), en haut du vitrail, dans un cercle, on voit Saint-Crépin et Saint­Crépinien raccommoder les chaussures en évangéli­sant leurs clients. Le tableau au-dessus du Maître-autel représente le martyre de Saint-Crépin et Saint-Crépinien. L'Empereur Maximien, le 25 octobre 303, dans la ville de Sois­sons, les a fait martyriser de plusieurs façons. Voyant que Dieu les protégeait, il les a fait décapiter. La scène est sur le tableau (peint vers 1845). Au-dessus du banc d'oeuvre et devant la chaire, Saint­Crépin d'un côté et Saint-Crépinien de l'autre, tien­nent dans leur main un couteau à pied (outil principal des cordonniers pour couper le cuir) et la palme du martyre. Dans le transept nord, une très belle statue de Saint­Roch, son chien et l'ange, a été offerte par les villageois parce que Saint-Crépin - Ibouvillers a été protégé de la peste. Dans le transept sud, se trouvent un crucifix en pierre très ancien et un Saint-Sébastien, patron des archers. Il y avait sûrement un groupe d'archers à Saint-Crépin. Le Maître-autel est de l'époque Louis XV, en marbre de trois tons. Dans le choeur, on peut admirer un magnifi­que lutrin de l'époque Louis XV et deux consoles de l'époque Louis XVI. Textes recueillis par Mme A. DUBOIS

Cette commune de 1442 ha a un territoire triangulaire, limité à l'est par l'ancien chemin dit « De la Reine Blanche ».
Saint-Crépin dépendait de la seigneurie de Marivaux dont une fille, Péronnelle de Traynel, dame de Marivaux, a épousé Philippe de l'Isle (Seigneur de l'Isle­Adam).
L'église est en forme de croix. Le choeur et le transept sont de la fin du roman et début du gothique (12' et 13' siècles) ; d'autres parties datent du 15' siècle. Une tou­relle hexagonale est accolée au transept nord.
Le clocher construit en 1450 domine le pays. D'une lourdeur remarquable, il a pour base une tour octogo­nale décorée d'ornements et de moulures de l'époque Renaissance et il est couronné par une lanterne garnie de colonnettes.
Ce clocher Renaissance, unique en France, a été cons­truit (d'après la tradition) par des architectes anglais à la fin de la guerre de 100 ans.
Sur un pilier intérieur du clocher, on peut lire : «le 21
jour de juin mil 450 fut assise la première pierre de ce dit pilier, par Fre Philippe de Lisle ».
Les voûtes de la nef datent du 16` siècle. Les collatéraux sont plus modernes (1850).
Dans le transept sous la cloche, une dalle recouvre les restes de jean de l'Isle, arrière petit fils de Philippe de l'Isle, Maître d'Hôtel du Cardinal de Bourbon, enterré entre ses deux épouses.
A l'entrée du choeur, les statues de Saint-Crépin et Saint-Crépinien, patrons de la paroisse, sont habillées en costumes du règne de Louis XI. Pour bien montrer qu'ils sont patrons des cordonniers, l'un porte une chaussure et l'autre un marteau.
Dans le transept nord (1470 environ), en haut du vitrail, dans un cercle, on voit Saint-Crépin et Saint­Crépinien raccommoder les chaussures en évangéli­sant leurs clients.
Le tableau au-dessus du Maître-autel représente le martyre de Saint-Crépin et Saint-Crépinien. L'Empereur Maximien, le 25 octobre 303, dans la ville de Sois­sons, les a fait martyriser de plusieurs façons. Voyant que Dieu les protégeait, il les a fait décapiter. La scène est sur le tableau (peint vers 1845).
Au-dessus du banc d'oeuvre et devant la chaire, Saint­Crépin d'un côté et Saint-Crépinien de l'autre, tien­nent dans leur main un couteau à pied (outil principal des cordonniers pour couper le cuir) et la palme du martyre.
Dans le transept nord, une très belle statue de Saint­Roch, son chien et l'ange, a été offerte par les villageois parce que Saint-Crépin - Ibouvillers a été protégé de la peste.
Dans le transept sud, se trouvent un crucifix en pierre très ancien et un Saint-Sébastien, patron des archers. Il y avait sûrement un groupe d'archers à Saint-Crépin.
Le Maître-autel est de l'époque Louis XV, en marbre de trois tons. Dans le choeur, on peut admirer un magnifi­que lutrin de l'époque Louis XV et deux consoles de l'époque Louis XVI.

Textes recueillis par Mme A. DUBOIS